Il y a de ces films dont on accroche à l’intrigue mais qui montrent une telle beauté visuelle qu’on ne finit par se concentrer que sur la forme. Blade Runner 2049 aurait pu faire partie de cette catégorie de films, si les scénaristes ne s’étaient pas entêtés à essayer de maintenir un suspens… inexistant, avec des dialogues peu révélateurs, et parfois à peine allusifs, faisant perdre-inutilement-le fil au spectateur.

Le film commence par la découverte par l’agent du LAPD K d’une femme enterrée depuis une vingtaine d’années. Jusque-là, rien d’exceptionnel, sauf que cette femme est une réplicante, une race d’androïdes issus de la bioingénierie, qui ne peuvent normalement pas se reproduire…sauf que la femme en question était enceinte. L’agent K est alors chargé d’éliminer le fils/la fille, afin d’éviter que d’autres personnes le retrouvent et l’utilisent à des fins néfastes pour l’humanité. On voit bien que nous nous trouvons dans le cas d’un scénario policier classique, transposé dans un monde futuriste. On voit également très vite dès le début du film, grâce aux nombreux indices (plus ou moins bien dissimulés) comment l’enquête va se finir. Entretemps, le film aura fourni sa dose de combats et d’émotion (à noter l’excellente prestation de Ana de Armas, qui incarne Joi, la compagne virtuelle de K), un bon jeu d’acteurs dans l’ensemble, mais sans plus.

Si vous êtes à la recherche d’une production agréable à regarder et qui vous plonge dans l’ambiance du film, Blade Runner 2049 est donc fait pour vous, mais il ne faut pas s’attendre à des prouesses scénaristiques.

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