Paddington, c’est le petit ourson maladroit et candide qui se retrouve malgré lui au beau milieu de Londres, et qui finit par se faire adopter par une famille britannique. On craignait que dans ce deuxième volet l’histoire ne perde en consistance et n’ait plus aucun intérêt, Paddington étant déjà intégré et habitué à la vie des humains. Mais le scénario arrive finalement à nous surprendre, et les scènes comiques du petit ourson gaffeur ne nous lassent toujours pas : un pari réussi, donc, pour cette co-production franco-britannique, financée cette fois entièrement par le Français StudioCanal.

 

        Trois ans après la sortie du premier film, en 2014, on retrouve ainsi un Paddington heureux dans son nouveau foyer mais un peu nostalgique, sa tante Lucy - une ourse restée dans son habitat naturel - lui manquant beaucoup. Il décide de lui envoyer pour son anniversaire un livre animé, ancien et très cher, présentant la capitale britannique dans toute sa splendeur. Mais Paddington n’a pas encore les moyens de se le procurer, et le livre est finalement dérobé sous ses yeux ; sauf que la police le prend pour le coupable. On aime beaucoup la facilité avec laquelle Paddington s’attire toujours des ennuis, et ses réactions d’ours non-appropriées ne font qu’empirer la situation.

 

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Paddington est un film qui mêle personnages d’animation recréés sur ordinateur, et personnes réelles. Niveau acteurs « physiques », on approuve le choix de Hugh Bonneville (celui qui joue Robert Crawley dans la série Downton Abbey) pour M. Brown, père de famille assez farcesque ; mais il faut aimer l’humour anglais pour rentrer dans le jeu d’acteur des autres personnages, qui en font parfois des tonnes, comme par exemple le « méchant », incarné par le Britannique Hugh Grant. Mais le doublage du petit Paddington est complètement réussi grâce à un Guillaume Gallienne à la voix douce et légère, qui colle parfaitement à l’esprit bon enfant de l’ourson, à sa manière trop craquante de s’étonner du monde des humains.

 

Il existe un véritable engouement autour de la figure de Paddington, à tel point que l’ourson a été élu « personnage animé préféré des Britanniques de tous les temps » au British Animation Award en 2012. Car, avant d’être décliné en deux films, Paddington était le nom d’un roman populaire de Michael Bond, datant de 1958. Et 60 ans après, le succès est encore au rendez-vous !